Interview : Alex HS

Qui est Alex HS ?

Bonjour.

Je suis née à la clinique des Jockeys à Gouvieux dans l’Oise, par un froid matin de janvier 1976.

J’ai grandi à Duvy, dans l’Oise, jusqu’à mes six ans puis la famille est descendue s’installer en région toulousaine. Dès l’âge de huit ans j’ai commencé à écrire des petits poèmes. L’année de ma 5°, un coup de coeur m’a donné envie de passer du poème à la prose pour que l’héroïne vive ce que je pensais ne jamais obtenir.

A l’âge de vingt ans, j’ai rencontré celui qui deviendra mon mari quatre ans plus tard. Ensemble, nous avons bâti notre vie à Montauban dans le Tarn-et-Garonne où nous élevons nos trois enfants.

Fan de metal, praticienne énergétique et auteure de romances contemporaines, je suis tout en contradictions.

Romantique et romanesque, débordante d’imagination, je saisis des petits moments de la vie que j’imagine à ma sauce.

La romance contemporaine est mon terrain de jeu et je souhaite que chaque lectrice puisse se reconnaître dans mes héroïnes. Chez moi, les standards physiques et bancaires ont la primeur. Exit la jet set, les riches, les canons de la beauté. Mes personnages sont beaux comme chacun d’entre nous, pas selon le diktat de la société mais dans les yeux de l’autre.

Après tout, avec les vies de fou que nous menons, qui ne rêverait pas de vivre un conte de fée moderne, de mettre un peu de beauté, de simplicité et de bonheur dans sa vie ?

Petite info sadique : dans chacun de mes romans, sont inclus des moments ou des anecdotes de ma propre vie.

Interview

Depuis combien de temps écris-tu ? D’où t’es venue cette vocation pour l’écriture ?

Je suis issue d’une famille amoureuse des livres et j’ai toujours adoré lire. J’ai commencé à écrire des petits poèmes vers l’âge de huit ans, si j’ai bonne mémoire. Ensuite, pour moi, écrire est bien plus un besoin qu’une vocation. Chaque fois que je prenais mon cahier et mon stylo, c’était pour évacuer de mauvaises idées, des pensées déprimantes ou mes fantasmes de romantique.

À l’âge de douze ans, j’ai entrepris d’écrire une histoire. L’histoire que je voulais vivre tout en gardant le caractère de chaque protagoniste. Cette histoire, c’était celle de mon premier coup de cœur. Dès que j’ai rencontré mon mari, l’écriture n’a plus eu de raison d’être, sans compter que le temps était une denrée rare pour moi à cette époque. Mais un jour, une sale période a commencé et le besoin de reprendre la plume m’est revenu. C’est ainsi qu’est né « Quand les sens s’(en) mêlent » en 2017. Depuis, j’écris tous les jours.

L’autoédition a été un choix ou c’est une porte de sortie suite à un potentiel refus ?

Mon tout premier roman a été envoyé à plusieurs maisons d’édition, donc le refus n’est pas une raison en soi pour ma part. En fait, l’auto édition a été un choix fait suite à ma déception concernant la ME qui a publié mon premier roman et au fait qu’on m’en demandait une suite que les lectrices étaient pressées de la connaitre, autant que moi d’avoir leurs impressions, j’avoue.

Si c’est un choix, pourquoi l’avoir fait ? Que t’apportes l’autoédition ?

L’autoédition est un choix. Je suis une personne impatiente et qui aime gérer les choses, les comprendre. J’aime toucher à tout en fait, ma curiosité me perdra ! Et puis, ça me permet de pouvoir gérer mes stocks et mes goodies plus facilement.

Comment fais-tu pour tout gérer ? (La communication, la mise en page, la publication, correction, graphisme, etc. ) Détermines-tu un planning ?

Les journées sont longues… Je ne fais pas de planning. Certaines personnes vantent mon organisation et me taquinent avec mes listes, mais je ne planifie rien. J’optimise mon temps et je fais en fonction de mes envies, du temps que j’ai de disponible. Pour tout ce qui concerne la MEP, j’ai créé mes styles dans la galerie de word, ainsi qu’un dossier type avec tous les documents prêts à recevoir le texte définitif. Tout est question de savoir perdre du temps d’un côté pour en gagner de l’autre.

Est-ce possible d’en vivre ? En vis-tu ?

Je confirme puisque j’en connais pour qui c’est le cas, même en autoédition. Perso, je n’ai pas le mien.

Faut-il se former pour se lancer en autoédition ? Si oui, quel genre de formation recommanderais-tu en tout premier ?

Je ne sais pas si se former est le bon terme. Toujours est-il qu’il ne faut pas hésiter à se renseigner. Grâce à internet, nous avons des milliers de possibilités qui n’étaient pas accessible auparavant. Sur facebook, je ne compte même plus le nombres de groupe qui ont été créés autour de la littérature et certains, dont celui de Shana Keers est une mine concernant les droits et obligations des auteurs qui veulent s’autoéditer tout en étant dans les règles, le comptoir de la culture qui est un formidable réseau de solidarité et d’entraide pour les auteurs quel que soit leur style. Je ne sais pas s’il existe des formations pour ça, en tout cas, fouiller sur les différents sites du gouvernement ou d’auteurs est maintenant très simple.

Tu écris quoi au juste ? Quel genre ? As-tu des auteurs fétiches auxquels tu pourrais te rapprocher ?

J’écris de la romance contemporaine avec des protagonistes tout ce qu’il y a de plus communs avec des existences tout à fait probables, des gens que l’on pourrait croiser dans la rue.

Adolescente j’étais fan de Stephen King et de Mary Higgins Clark. J’ai toujours adoré la façon d’écrire de cette dernière et je pense qu’elle a d’ailleurs inspiré pas mal d’auteurs de maintenant, même si le style et la façon de faire sont différents. Les grandes lignes restent les mêmes.

À travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Dans « Quand les sens s’(en)mêlent » effectivement, j’ai voulu faire passer un message. Celui dans un couple, les problèmes ne sont pas dûs qu’à une seule personne. C’est tellement facile de rejeter la faute sur l’autre. Sauf que dans un couple, on est deux. Deux à le faire fonctionner, deux à le faire couler. Pour Cariña, je n’avais pas de message à faire passer. Je voulais juste partager l’histoire d’un amour né d’un coup de foudre et voir comment les choses pouvaient évoluer. Pour Arlinda, c’est juste un gros moment de délire. J’ai adoré partager la vie de ces protagonistes. Qui d’ailleurs me harcèle pour une énième suite.

Selon toi, quelles sont les plus grandes qualités qu’un écrivain doit avoir ?

Pour commencer, je dirais un niveau de français suffisant pour ne pas être limité dans les mots utilisés et surtout ne pas hésiter à se remettre en question et à vérifier en cas de doute, que se soit pour l’orthographe, la grammaire ou la conjugaison. Et dieu sait que je suis nulle en conjugaison. Et bien sûr des idées et de la cohérence.

Comment procèdes-tu pour écrire, une idée de départ et après tu te laisses guider, ou tu as déjà un plan tout tracé ? Comment se présente pour toi une « journée type » d’auteur ?

J’ai juste une idée départ. Pour la suite, ce sont les personnages qui me guident, je ne suis que leur scribe.

Concernant la journée type, tout dépend de mon activité professionnelle principale. Mais je n’aime pas forcer les choses. Donc quand mes personnages se mettent en vacances, je prends de l’avance sur les couvertures. Par contre, c’est toujours avec la musique dans les oreilles.

Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

Oui, la musique est un élément important de ma vie, je ne rien faire sans, et ce depuis que j’ai eu mon premier walkman à l’âge de 14 ans !

D’ailleurs, mes héroïnes écoutent le même style que moi. Je suis fan de metal, c’est donc ce qui m’accompagne tout au long de la journée. Au moment des corrections, ce sont des instrumentaux ou de l’epic. En fait, la musique me met dans une bulle où plus rien ne m’atteint.

Combien de temps te faut-il pour écrire un livre en moyenne ?

Je n’ai jamais fait attention à ce genre de chose. Pour moi mieux vaut la qualité que la quantité. La période d’écriture à proprement parler peut être rapide mais celle des corrections est celle qui me prend incontestablement le plus de temps.

Quels conseils aurais-tu à donner à tout apprenti écrivain ? Quels sont les secrets de la réussite selon toi ?

Ecris pour te faire plaisir avant tout. Je ne sais pas s’il y a une formule pour réussir. Les lecteurs sont nombreux et attendent tous des choses différentes. Je pense que si on prend du plaisir à écrire, qu’on s’amuse, ça se sent dans nos textes et on accroche mieux le lecteur car c’est plus fluide.

On dit qu’un écrivain est avant tout un lecteur. As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

Plus beaucoup, malheureusement. J’y sui obligée de part une animation que j’ai sur le comptoir de la culture, ce qui m’oblige à lire un livre par mois, mais quand je suis en période productive j’avoue ne plus lire. Non seulement je n’en ai pas le temps mais en plus je n’ai pas envie de parasiter mon travail avec les idées des autres. Attention, ce n’est pas méchant quand je dis parasiter, j’entends ça comme une coupure pub durant un film qui casse le déroulement de l’action.

N’as-tu jamais douté, eu envie d’abandonner ?

Bien sûr que je doute. En même temps, je doute toujours de moi, donc… Quant à abandonner, aussi oui. Et pour une fois, mon cher et tendre m’a remise sur les rails.

As-tu des passions en dehors de l’écriture ?

La nature, cuisiner, l’équitation, les civilisations disparues, les catastrophes comme le naufrage du Titanic, Pompéi… et les copines.

Un rêve que tu voudrais réaliser ?

La fin de ce covid de  merde, le retour des fiestas, des concerts, des sorties, de la liberté. En bref, revivre.

Portrait chinois

Si tu étais une chanson, tu serais ?

Tout dépend du moment en fait, Immaculate misconception des Motionless in White ou My pain de Slipknot ou Song for a friend de Dominic Sherwood

Si tu étais une fleur, tu serais ?

une orchidée

Si tu étais un animal, tu serais ?

un colibri

Si tu étais un dessert, tu serais ?

un cheesecake à la framboise tel que je le fais, doux par endroit, craquant ou acide à d’autres

Si tu étais un déguisement, tu serais ?

une sorcière, mais une gentille, hein comme les sœurs Halliwell

Si tu étais un proverbe, tu serais ?

Tu connais celui qui dit «Ne fais pas autres ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse » ? Pour moi c’est l’inverse « Fais aux autres ce que tu voudrais qu’il te fasse » que ce soit dans les actes ou le comportement

Si tu étais une position, tu serais ?

Assise sous le feuillage d’un arbre au bord d’un lac ou d’une rivière un jour de printemps

Si tu étais un objet, tu serais ?

Une plume, pour jouer, pour être coquine ou pour écrire.

 

Merci à toi, pour m’avoir accordé de ton temps. Je te souhaite la réussite dans tous tes projets littéraires.

Où la trouver ?
Bibliographie
En conclusion

Pour avoir lu “Quand les s'(en) mêlent” et sa nouvelle dans “Noël sous la romance”, je peux vous dire que les sentiments sont là. La plume est douce et addictive. Vous n’avez plus qu’à vous laisser tenter ! 

anaismony

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