Jane vit en Bretagne. Amoureuse des mots, les romans de cette auteure prennent tout leur sens. L’écriture est pour elle le moyen de faire vivre tout le petit monde qui s’agite dans le bocal où trempe son cerveau. Ses personnages possèdent souvent des vies difficiles. Les premiers romans qu’elle à écrit étaient des romances entre hommes et femmes. Au fil de ses lectures, l’univers masculin l’a beaucoup plus attiré.
Interview
Depuis combien de temps écris-tu ? D’où t’es venu cette vocation pour l’écriture ?
L’autoédition a été un choix ou c’est une porte de sortie suite à un potentiel refus ?Si c’est un choix, pourquoi l’avoir fait ?
L’autoédition est un choix que je ne regrette pas. Après avoir tenté la M/E, je me sens plus à l’aise dans l’A/E, plus libre.
Que t’apportes l’autoédition ?
Comment fais-tu pour tout gérer ? (La communication, la mise en page, la publication, correction, graphisme etc) Détermines-tu un planning ?
Est-ce possible d’en vivre ? En vis-tu ?
Pour le moment je n’en vis pas😀, mon seul but est de faire vivre mon roman Sous l’emprise du mal.
Faut-il se former pour se lancer en autoédition ? Si oui, quel genre de formation recommanderais-tu en tout premier ?
J’ai suivi la formation et le coaching d’Anaïs Mony.
Tu écris quoi au juste ? Quel genre ? As-tu des auteurs fétiches auxquels tu pourrais te rapprocher ?
J’écris des romances policière M/M, mais je souhaite ne pas me retrouver enfermée dans ce thème, je me réserve le droit d’écrire ceux qui me passent par la tête.
La liste de mes auteurs préférés est longue, Patterson, Connelly, Cronwell, Fred Vargas pour les policiers. L A Witt, Mary Calmes, A J Rose pour les romances M/M ou encore Amélie Astier, Jessika Lombar et plein d’autres.
A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?
Selon toi, quelles sont les plus grandes qualités qu’un écrivain doit avoir ?
L’auteur ne doit pas chercher à écrire sans ressentir d’empathie, il faut penser aux lecteurs, l’intéresser, être fluide dans son écriture, parler de ce qu’il connaît le mieux, vérifier son sujet d’écriture.
Comment procèdes-tu pour écrire, une idée de départ et après tu te laisses guider, ou tu as déjà un plan tout tracé ? Comment se présente pour toi une « journée type » d’auteur ?
Pour moi, les idées se mettent à fourmiller et je dois les poser sur papier, mon premier jet peut aller de 20 pages à 50 mais contient tous mes personnages et mon histoire. Ensuite je retravaille jusqu’à pouvoir le mettre sur l’ordi. Il se peut que je parte sur une idée et qu’à l’arrivée ce soit mes personnages qui ont pris la main. J’écris en rafales le jour ou la nuit tout dépend du moment où mes invités se présentent, une fois lancée je fais abstraction de ce qui m’entoure.
Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?
J’écris en musique, ça passe de Queen à Calogero ou Emmanuel Moire, de Muse à Coldplay, des 3 B, Brassens, Brel, Bécaud, au jazz.
Combien de temps te faut-il pour écrire un livre en moyenne ?
Un projet peut me prendre entre six mois et 18 mois. Pour sous l’emprise du mal une année du début à la correction avec les bêtas.
Quels conseils aurais-tu à donner à tout apprenti écrivain ? Quels sont les secrets de la réussite selon toi ?
Pour un jeune auteur qui se lance, faire le bon choix M/E ou A/E, croire en lui, bien s’entourer, vivre à fond ses rêves.
On dit qu’un écrivain est avant tout un lecteur. As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?
Je lis beaucoup mais par périodes.
N’as-tu jamais douté, eu envie d’abandonner ?
Après mon 1er roman j’ai traversé une période de doutes, je voulais tout envoyer balader.
As-tu des passions en dehors de l’écriture ?
J’aime lire ça c’est évident, les séries policières et médicales.
Un rêve que tu voudrais réaliser ?
Mon rêve , pouvoir vivre de mes écrits et voyager sans notre beau pays.
Portrait Chinois
Si tu étais une chanson, tu serais ?
Voilà la chanson de l’eurovision, elle me touche beaucoup
Si tu étais une fleur, tu serais ?
Une pivoine pour son côté fragile et robuste à la fois, sa douceur
Si tu étais un animal, tu serais ?
la licorne pour son côté imaginaire
Si tu étais un dessert, tu serais ?
le tiramisu
Si tu étais un déguisement, tu serais ?
Une fée
Si tu étais un proverbe, tu serais ?
Celui d’un auteur inconnu : Les routes les plus difficiles mènent aux plus belles destinations
Si tu étais une position, tu serais ?
Allongée au calme au bord de l’eau
Si tu étais un objet, tu serais ?
Une plume bien sûr pour écrire c’est l’un de mes tatouages
Où la trouver ?
En conclusion
J’ai rencontré Jane via les réseaux sociaux. Elle a tapé à ma porte pour me demander un avis de son premier roman “Frère de sang”.
De fil en aiguille, nous nous sommes trouvées et entendues. Elle m’a fait confiance pour son accompagnement en autoédition et je peux vous dire que le travail abattu en trois mois a été énorme. Et elle s’en sort très bien, je la félicite pour ce parcours incroyable.
Découvrez mon avis sur Sous l’emprise du mal.
