Interview : Virginie Lloyd

Qui est Virginie Lloyd ?

Sur cet article, je te partage l’expérience de Virginie Lloyd et de son parcours d’autoéditée via une interview. 

Virginie est une personne qu’on pourrait qualifier de légèrement déjantée, par ses écrits, ses goûts (elle boit de la verveine) et un tas d’autres choses mais je ne t’en dis pas plus pour le moment, je vais te laisser la découvrir !

Rendez-vous en live Facebook sur Le comptoir de la culture Vendredi 29 Janvier à 20h30.

Interview

Bonjour, pourrais-tu te présenter ?

Je suis née en Normandie, j’ai grandi à Marseille où je découvre la télévision couleur, les “livres dont vous êtes le héros”, Victor Hugo et Musset. J’ai ensuite baroudé, camera à l’épaule, de rédaction en rédaction. Après 20 ans en tant que Reporter, aujourd’hui, je me consacre à l’écriture.

Ps : j’adore les lasagnes, Kool and the Gang et le bruit de la pluie en été. Je déteste les gens qui se garent mal, je pleure quand on critique Retour vers le Futur. Et je ne peux m’empêcher de faire des blagues à deux balles.

Depuis combien de temps écris-tu ? D’où t’es venue cette vocation pour l’écriture ?

J’écris depuis 2017. J’ai participé à un concours de nouvelles (Quais du Polar). Ça m’a plu, j’ai continué, et hop ! Je me suis lancée dans l’écriture de romans. J’ai toujours aimé écrire. Je ne parle pas forcément d’écrire des histoires, mais plutôt du geste d’écrire, de la calligraphie. Petite, je faisais des lignes d’écriture. LOL.

L’autoédition a été un choix ou c’est une porte de sortie suite à un potentiel refus ? Si c’est un choix, pourquoi l’avoir fait ?

Oui, l’auto-édition est un choix. Pendant près de 20 ans, j’ai été Reporter free-lance et j’ai toujours aimé ce côté indépendant. Il était donc tout naturel de me lancer dans l’édition “traditionnelle” indépendante.

Que t’apportes l’autoédition ?

L’auto-édition m’apporte une grande liberté : choix des thèmes, des couvertures, des dates de sortie des romans. Choix des collaborateurs avec qui je veux travailler (correcteurs, graphistes…). Et je suis libre d’écrire à mon rythme. Néanmoins, l’édition “traditionnelle” me permettrait de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier et m’apporterait de nouvelles perspectives. Il faudrait que j’y réfléchisse, oui.

Comment fais-tu pour tout gérer ? (La communication, la mise en page, la publication, correction, graphisme etc) Détermines-tu un planning ?

Oui, s’éditer seule demande une sacrée organisation et beaucoup d’énergie. Comme tous les jobs, finalement !

Pour ce qui est du planning : debout à 5h, petit déjeuner dans le calme, lecture de poésie (ma drogue !) et écriture, le casque vissé sur les oreilles. L’après-midi est réservé à la lecture, à la communication sur les réseaux-sociaux, aux balades et aux enfants. Le soir, je pionce devant Netflix ! Lorsque je suis chez moi, j’écris rarement l’après-midi. En revanche, à l’extérieur, j’aime écrire quel que soit l’heure et entourée de gens, dans un bar ou dans un parc, par exemple.

Est-ce possible d’en vivre ? En vis-tu ?

Oui, il est tout à fait possible de vivre de son écriture. J’en vis, modestement, certes, mais heureuse et le cœur à l’ouvrage. Et c’est l’essentiel !

Faut-il se former pour se lancer en autoédition ? Si oui, quel genre de formation recommanderais-tu en tout premier ?

Oui, je pense que se former, en tout cas se documenter, se renseigner, poser des questions aux autres auteurs est indispensable pour éviter certaines erreurs. L’auto-édition est une grande famille, il faut savoir demander de l’aide et en retour, en donner.

Des formations ? Je pense que l’essentiel c’est de s’efforcer de trouver une réponse à chaque fois que l’on a un doute ou que l’on ne sait pas faire. Et surtout, savoir déléguer. Si l’on fait des fautes, on se paie les services d’un correcteur pro. Si on ne maîtrise pas le graphisme, pareil, on contacte un pro. L’auto-édition, contrairement à ce que pense la majorité des gens (y compris certains auteurs qui se lancent), n’est pas un métier solitaire.

Tu écris quoi au juste ? Quel genre ? As-tu des auteurs fétiches auxquels tu pourrais te rapprocher ?

Mes genres ? J’ai commencé par le feel-good et là je me tourne vers le roman noir. Peut-être qu’un jour j’écrirais de la romance ou de la fantasy. Je n’en suis qu’à mes débuts et la découverte en termes d’écriture, de genres, de styles me fascine. J’adore apprendre, tenter et me lancer des défis.

J’ai des auteurs que j’adore, oui. Comme Oscar Wilde, Hugo, Solène Bakowsky, Franck Bouysse, R.J Ellory… et puis, il y a tous ces auteurs qui me surprendront dans mes prochaines lectures.

À travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Oui, je pense que tout auteur fait passer un message dans ses romans. Pour ma part, je suis très curieuse d’écrire sur la Nature Humaine, sur le bonheur et les différences.

Selon toi, quelles sont les plus grandes qualités qu’un écrivain doit avoir ?

Les plus grandes qualités d’un écrivain ? Je dirais avoir le cœur à l’ouvrage, aimer apprendre, découvrir et partager.

Comment procèdes-tu pour écrire, une idée de départ et après tu te laisses guider, ou tu as déjà un plan tout tracé ? Comment se présente pour toi une « journée type » d’auteur ?

Oh ! Chaque livre est une nouvelle aventure. Parfois, j’ai l’histoire qui s’impose à moi, parfois je n’ai que le titre et je me tracasse la tête pendant des semaines pour savoir ce que je vais en faire. Mais à chaque fois, c’est un fait divers, une anecdote, une conversation ou une photographie qui fait “tilt” dans mon esprit.

Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

Oui, j’écris toujours en musique. (Pas de chanson, juste de la musique). J’adore les musiques inspirantes, épiques, le style “Lofi”, le Blues, tout ce qui me fait vivre de fortes émotions. La musique me permet de masquer le silence. Car pour moi, le silence est bien trop bavard et me déconcentre.

Combien de temps te faut-il pour écrire un livre en moyenne ?

Pour écrire un roman, il me faut habituellement, 5-6 mois de recherches et environ 3 mois d’écriture pure et dure.

Quels conseils aurais-tu à donner à tout apprenti écrivain ? Quels sont les secrets de la réussite selon toi ?

Un conseil ? Aimez ce que vous faites et bossez dur. En somme, ayez le cœur à l’ouvrage !

On dit qu’un écrivain est avant tout un lecteur. As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

Oui, le temps pour lire me manque. Je ne suis pas une lectrice qui dévore plusieurs livres par semaine. Je lis lentement, je savoure les mots, les scènes… j’aime la slow-lecture. Je lis rarement des Polars (je préfère les enquêtes policières dans les films). Ce que j’aime, c’est la littérature qui nous dévoile des tranches de vie, des personnages en désaccord avec leur époque (les romans noirs) ainsi que les essais. Et bien sûr, j’adore la poésie, cela me transporte ! C’est une drogue !

N’as-tu jamais douté, eu envie d’abandonner ?

Abandonner ? Je viens de commencer ! LOL. Il serait dommage de ne pas continuer. Ma devise : Never give up !

Douter ? Le doute est un amant qui se glisse dans ton lit le soir venu, mais heureusement, il se barre le matin !

As-tu des passions en dehors de l’écriture ?

Des passions ? oui. J’adore la photographie (me balader dans une ville inconnue et saisir l’instant avec mon appareil photo). J’aime la bouffe au grand désespoir de mes hanches. J’aime la télévision et en particulier ce diable de Netflix. Et j’adore dénicher de vieux livres chez Emmaüs. Et j’ai un petit rituel : regarder le soleil se lever.

Un rêve que tu voudrais réaliser ?

Un rêve à réaliser ? Plusieurs même ! Adapter un de mes romans à la télévision, aller dans l’espace, inventer un canon lanceur de particules de bonheur, rencontrer Doc et Marty, vivre dans une tiny-house avec vue sur un lac, boire un thé avec un extraterrestre, permettre à tous les enfants d’avoir accès à la culture et… toujours être heureuse.

Portait chinois

Si tu étais une chanson, tu serais ?

La vie en Rose, interprétée par Louis Armstrong. Je la chante souvent à mes enfants.

Si tu étais une fleur, tu serais ?

Fleur de cerisier. J’aime tellement ce fruit. Cela me rappelle mon enfance, avec mes frères et sœurs. On piquait des cerises et on se pétait le bide. Et puis, la fleur de cerisier est si belle, si délicate. Je rêve d’assister au Hanami, la fête traditionnelle des cerisiers au Japon.

Si tu étais un animal, tu serais ?

Un hippocampe. C’est mon amiral marin préféré. On dirait un cheval qui a toujours rêvé d’être dragon et qui nage dans un océan de bonheur. Il donne l’impression d’être juste lui-même et de se foutre des choix que l’on doit faire dans la vie. Il s’est créé sa propre idée de lui-même et je trouve ça beau.

Si tu étais un dessert, tu serais ?

Un plateau de fromages. Des fruités et des qui puent ! File-moi du pain frais et du fromage et je vends mon âme au diable !

Si tu étais un déguisement, tu serais ?

Une fée avec des ailes de papier sur lesquelles seraient écrites toutes les histoires du monde.

Si tu étais un proverbe, tu serais ?

C’est plutôt une citation. Celle du Dalaï Lama : “Sème un acte, tu récolteras une habitude. Sème une habitude, tu récolteras un caractère. Sème un caractère, tu récolteras une destinée“.

Sinon j’aime aussi : “Une mouche, ça ne tue pas, mais ça peut faire chier très longtemps“. Mais c’est moins beau.

Si tu étais une position, tu serais ?

À l’ouest ! toujours à l’Ouest. LOL.

Si tu étais un objet, tu serais ?

un crayon. Comme disait Musset :” On a bouleversé la Terre avec des mots“. J’aime à penser que les mots peuvent aider chacun de nous sur cette jolie planète qui est la nôtre.

Merci à toi, pour m’avoir accordé de ton temps. Je te souhaite la réussite dans tous tes projets littéraires.

Où la trouver ?
Bibliographie
En conclusion

Si tu souhaites une lecture atypique, originale qui ne ressemble à aucune autre. Si tu recherches des émotions, de la vie, du punch, du bonheur… Félicitation, tu es au bon endroit. 

Les livres de Virginie Lloyd sont une gourmandise à déguster !

anaismony

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