Mes galères d’auteure ou tout ce qu’il ne faut pas faire #15

Image d'auteur, adopte le look !

Oui, je te vois venir, tu vas me dire à tes souhaits !

Mais je dois avouer qu’une fois que tu as pigé ce qu’était l’image d’auteur, c’est beaucoup plus fun !

Qu'est-ce que c'est ?

Dans mon groupe L’autoédition pour tous , j’ai posé cette fameuse question : Avez-vous trouvé votre image d’auteur ?
 
Seulement, pas grand monde ne sait comment  se définir et surtout à quoi cela correspond.
 
Je vous mets la réponse de Blandine qui explique parfaitement bien de quoi il s’agit. 
 
 
#repost
En fait l’image d’auteur, c’est pas ce que tu mets dans tes romans, c’est l’univers que tu renvoie à tes lecteurs via ton “personnage d’auteur” via tout ce que tu fais : ta manière de communiquer sur les réseaux, l’univers dans lequel baigne tes romans, ce qui te caractérise etc : tout ça crée une image globale d’auteur.
Il faut du temps pour la définir.
En gros, c’est comme Netflix : regarde leurs posts : ils donnent une image cool, pleine ‘humour et jeune. C’est leur image de marque. Cette image leur permet de toucher leur cible de manière très efficace à chaque intervention et elle leur appartient : personne ne peut les imiter.
Pour un auteur, c’est pareil, ta manière d’être va petit à petit te créer une image si tu restes cohérente entre ta façon de communiquer, tes écrits, les images de toi que tu dévoiles, ce que tu partages avec tes lecteurs au quotidien ect.
C’est ta “griffe” en fait, ce qui va faire que tu seras reconnaissable au milieu des autres. ça se fait tout seul avec le temps, mais tu peux déjà plancher sur une question qui aide :
Si tu devais définir l’image qui te correspond est que tu veux transmettre à tes lecteurs par 3 adjectifs, quels seraient-ils ?
Prends le temps d’y songer. Tu vas ainsi définir les bases de ta marque d’auteur. Il te suffira par la suite de te rappeler ces 3 adjectifs chaque fois que tu communiqueras pour rester fidèle à cette façon de te définir et ainsi créer cette image de marque dans l’esprit de tes interlocuteurs.
 
Merci à elle pour cette explication. 
 
J’ajouterais comme exemple, (je suis certaine que vous connaissez) celui d’Aurélie Valognes, son image d’auteur est travaillé sur ses covers (tissu vichy), simple mais efficace. 
 
L’image d’auteur peut être apparentée différemment selon les individus. Il peut s’agir de la personne en elle-même (un auteur fantastique qui ne se présente qu’avec sa cape) ou comme Virginie Lloyd, (post-it, chemise de bucheron à carreaux et verveine) bref, ça peut-être de tout, mais surtout, ça doit être ton empreinte. 

Mon retour expérience !

La première fois que l’on m’ a parlé de cette image d’auteur, je n’ai pas compris et la fois suivante non plus et encore celle d’après (ouai, je comprends vite mais faut m’expliquer longtemps).

En réalité l’image d’auteur chez moi a pris tout son sens avec une histoire de caméléon. 

Lorsque je me suis lancée, un peu par hasard et sans avoir de vision plus lointaine que celle du bout de mon nez, dans ce monde merveilleux qu’est le livre, je ne me suis pas posée de question et encore moins celle-ci. 

Et puis lors d’un salon, un gentil lecteur super-bienveillant(ou super-con, je sais pas) m’a dit, “c’est impossible d’écrire plusieurs genres, ca ne doit pas être terrible, on ne peut pas être bon partout”…

Imaginez comment je me suis retrouvée conne. Hébétée comme un poisson rouge!!! Ce jour-là, je me suis posée mille question(pour pas changer). Parce que écrire plusieurs genres pour un même auteur, ce n’est pas nouveau, j’aurais aimé avoir inventé le concept, mais ce n’est pas le cas 😉 

Donc, après multiples réflexions, à savoir si je devais avoir 12 noms de plume ,autant de pages Facebook et tout le tintouin, j’ai dit stop. 

Après tout, j’assume tout ce que j’écris et n’en ai pas honte ni besoin de me cacher. Et il y a bien des lecteurs tout aussi éclectiques que moi donc pourquoi ne pas jouer là-dessus.

Ainsi est né le caméléon !

En conclusion

Pour terminer, je dirais que l’image d’auteur est ce qui te représente. Si tu prends la mienne, il y a le caméléon qui se réfère à la multitude de genres que j’écris. Mais je ne suis pas seule dans ce cas, j’ai donc ajouté ma police d’écriture que j’utilise dans ma communication, ma palette de couleurs avec toujours le même violet, les MM’S… Tout ça fait partie de moi, de mon image. 

Alors oui, on me colle l’étiquette de caméléon mais c’est ce que je voulais au final, qu’on sache qui je suis en un mot. 

Bien évidemment, il y aura toujours des personnes comme ce cher monsieur, qui n’adhèreront pas et très honnêtement tant mieux. Le monde du livre est bien assez vaste pour que tout le monde soit identique. 

Et ne te fais pas trop de nœud au cerveau, l’image d’auteur c’est un peu comme l’amour, ça te tombe dessus comme ça! 

Box Saint valentin

anaismony

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