Mes galères d’auteure ou tout ce qu’il ne faut pas faire #16

L'entourage et l'écriture !

Confidences

Dans cet article je vais aborder l’entourage et les personnes qui nous entourent. 

Dans mes galères d’auteure, il y a mes débuts d’écrivain. 

De nature pessimiste et négative (un peu, je me soigne …) j’avais besoin d’avoir un soutien à mes débuts.

Quand j’ai commencé à écrire et surtout quand j’ai commencé à en parler autour de moi. J’attendais qu’on me déroule le tapis rouge et qu’on me dise “Wahoo trop bien, tu écris, c’est formidable …” ce genre de truc. OK, je m’emballe un peu, mais j’aurais aimé avoir un accueil différent. 

Ma famille s’est plutôt foutue de moi, les amis un peu aussi. Une copine m’a soutenu au début, mais elle faisait partie des rares personnes à me pousser à continuer. Mon cher et tendre a pris l’écriture pour une lubie et surtout ne penser pas que je savais écrire. (On dit merci à l’époque des sms en abrégé). 

Donc, avec tout ce non soutient, j’ai failli abandonner à de multiples reprises. Mais étant légèrement têtue, j’ai continué pousser par les “amis virtuels”. 

À force d’en parler dans mon entourage, j’ai bien senti que je soulais tout le monde et me suis enfermé dans mon délire à moi en écrivant sans arrêt. (7 textes en moins d’un an). 

Un jour, à ma grande surprise, ce sont mes beaux-parents qui m’ont fait un compliment. Ils étaient fiers de parler de moi en disant que j’étais auteur, j’avoue ça m’a fait tout drôle.

La difficulté pour eux a été de faire la différence entre le réel et ce qui sortait de ma tête, pas facile, lol. 

Mes parents ça a été beaucoup, beaucoup plus long et même encore parfois, je n’ai pas l’impression que cela les intéresse. Heureusement, ma Tati m’encourage et me soutient énormément désormais. Et dans tous mes projets. 

Mon mari a fini par me lire (il était temps) et j’ai même réussi à le faire pleurer (chuuuut) avec Les secrets de mémé, parce qu’il nous a retrouvés (eh oui, c’est un bout de nous celui-ci) et il s’est plongé dans nos souvenirs. Puis il a craqué et à finir par lire Dans l’ombre. J’avais le droit à chaque fin de chapitre à “mais non, mais comment tu as pu écrire ça” ou “t’es vraiment pas toute seule là-haut”. Il a même lu la moitié de Dans les yeux du diable… La suite moins de 18 😉 

Un jour il m’a glissé qu’il était fier de moi et ça, je te jure, ça n’a pas de prix. 

Conclusion

Tu te demandes certainement pourquoi je te raconte ma vie comme ça !

Pour que tu prennes conscience que l’écriture c’est avant tout pour toi. Il ne faut pas avoir honte de l’encre qui coule sur ses feuilles, de tes maux qui dégueule sur ce papier. 

L’écriture a été une réelle thérapie pour moi, dans ma vie de tous les jours, pour surpasser mes angoisses et tous le reste. J’ai constaté que beaucoup d’auteurs s’en servaient pour ça, comme exutoire face à leurs démons. 

Alors écrits ! Tu en as envie, alors fais-le. Pense à toi, c’est égoïste, mais punaise parfois c’est bon de ne penser qu’a soit. Je l’ai compris quand j’ai voulu arrêter, je l’ai ressenti au fond de mes tripes. J’avais ce manque comme une addicte. 

L’écriture est devenue un besoin, alors l’entourage n’adhère pas à cent pour cent, tant pis pour eux.  

Pense à toi et toi seul !

Et si une lettre pouvait tout changer ?Lorsque sa mère lui dévoile le dernier souhait de sa grand-mère, Lorelei ne s’attend pas à ça.Les secrets de Mémé la replongent dans un douloureux passé auquel se mêle un présent interrogatif. À force de chercher le bonheur, la trentenaire butée ne finira-t-elle pas par se perdre? Entre secrets et mensonges, arrivera-t-elle à pardonner? Parviendra-t-elle à discerner le réel de l’imaginaire? Et si finalement elle aussi avait des secrets?

Les secrets de mémé

anaismony

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